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la Chine reconfine 108 millions d'habitants et fermeture de 70 école en France

dr.adrenaline | Publié le mer 20 Mai - 10:18 | 1024 Vues

Coronavirus : la Chine reconfine 108 millions d'habitants après de nouveaux cas de Covid-19,Et fermeture de soixante-dix écoles fermées en France

Les autorités chinoises ont décidé de mettre en quarantaine 108 millions d'habitants de la province de Jilin, au nord-est de la Chine, suite à de nouveaux cas de Covid-19.

Une partie de la Chine est de nouveau en quarantaine. Les autorités de la province de Jilin, située à la frontière nord-coréenne, ont décidé de placer la population en confinement suite à un pic de contamination au Covid-19 et avec un nouveau cluster de 34 nouveaux cas dans la ville de Shulan.

Si Jilin ne compte que 127 cas confir­més de Covid-19 et deux décès, cinq nouveaux cas ont été signa­lés ce week-end. De quoi pousser les autorités chinoises à la plus grande prudence. Elles ignorent également ce qui a provoqué ce nouveau regain de l'épidémie. Les autorités de Shulan, une ville de 670 000 habitants, ont déclaré lundi sur le réseau social chinois WeChat qu’elles mettraient en place des mesures pour limiter la propagation du coronavirus.

Quartiers isolés, écoles fermées, courses limitées, les nouvelles mesures de santé publique dans la province peuvent sembler drastiques face au faible nombre de cas mais la crainte d'une seconde vague de contamination l'emporte sur la poursuite de l'activité économique de la région.

Et en France : soixante-dix écoles fermées pour des cas avérés ou suspectés de Covid-19

Après la relance « progressive » du 11 mai, certains établissements ont déjà fait marche arrière, par mesure de précaution

C’était « inévitable », estime le ministre de l’éducation nationale. Jean-Michel Blanquer a confirmé, lundi 18 mai, que 70 écoles avaient refermé leurs portes ou repoussé la reprise. Ces décisions ont été prises à la suite de cas avérés ou suspectés de Covid-19 parmi les élèves, le corps enseignant ou les agents municipaux en contact avec les enfants.

M. Blanquer a précisé, lundi, en marge d’un déplacement dans un collège de l’Eure, que, s’il y avait « nécessité d’être strict », « le fait d’être amenés à fermer une école ne [devait] pas inquiéter ». Selon lui, les cas se sont surtout déclarés hors de ces établissements. Ces 70 écoles fermées, sur les 40 000 qui ont fait leur rentrée depuis le 11 mai, ne correspondent pas à 70 cas avérés de Covid-19, souligne-t-on au ministère.

Parfois, l’établissement fermé est seul à l’être dans sa zone géographique. C’est le cas à Nice, où un élève de l’école privée Nazareth a été testé positif. Les résultats des « cas contacts » permettront de décider si l’établissement peut rouvrir le 25 mai, précise le rectorat de Nice. A Roubaix, en revanche, sept écoles sont fermées depuis lundi « à titre de précaution » en raison d’un cas « confirmé » de Covid-19 parmi les élèves. Selon un communiqué du rectorat et de la mairie, il s’agit d’un enfant « accueilli au sein du service minimum d’accueil ». L’agence régionale de santé (ARS) mène l’enquête pour retrouver les éventuels « cas contacts » de l’enfant malade.

« Rassurer les familles »

Le protocole sanitaire de l’éducation nationale n’impose pas de règle uniforme lorsqu’un cas de Covid-19 est détecté dans une école. Le texte indique que « des décisions de quatorzaines, de fermeture de classe, de niveau ou d’école pourront être prises ». En pratique, les « suspicions » de Covid-19 génèrent des inquiétudes dans la communauté éducative, poussant les communes à la prudence.

« Il faut rassurer les familles », explique Marie-Louise Fort, la maire (LR) de Sens (Yonne), dont les 25 écoles sont restées fermées à la suite de deux cas suspects dans le corps enseignant. Les tests, toujours en cours à la date supposée de réouverture le 14 mai, sont revenus négatifs, mais les écoles ne rouvriront pas avant le 25 mai. « On procède à une nouvelle désinfection entre aujourd’hui et vendredi, explique l’édile. En tant qu’élus de proximité, c’est à nous de dire que tout va bien. » Pour Agnès Le Brun, vice-présidente de l’Association des maires de France, ces décisions sont le signe que le dispositif repose en grande partie sur les communes. « Le maire reste, en bout de chaîne, redevable de tout », juge l’élue.


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